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Nous sommes conscients que la pratique de l'aviation entraîne des nuisances sonores et génère des gaz à effet de serre (CO2). Nous nous efforçons de réduire autant que possible ces nuisances de la manière suivante :
Nuisances sonores :

Lorsque c'est opérationnellement possible sans affecter la sécurité des vols, nous instruisons nos pilotes de réduire la puissance du moteur après le décollage avant le survol des zones habitées, en particulier lors du décollage de la Blécherette en direction du sud et du nord ;

À l'atterrissage, nous privilégions l'approche en vol plané, moteur au ralenti. La trajectoire plus haute qui en résulte est plus silencieuse et sécuritaire pour les zones survolées ;

Nos pilotes sont sensibilisés à la limitation des nuisances sonores et au strict respect des procédures de vol publiées, notamment sous la forme d'un fascicule spécifique à notre école et complémentaire aux exigences des programmes de formation édictés par les autorités aéronautiques ;

Dans la mesure des possibilités techniques et financières, nous équipons nos avions d'échappements silencieux.

Émissions de CO2 :
Nous privilégions la formation au pilotage à bord d'avions légers biplaces équipés de moteurs à plus faible consommation qu'un avion quadriplace. Par comparaison, le moteur de 110 CV d'un biplace consomme 30% de moins que le moteur 160 CV d'un quadriplace ;
Nous suivons attentivement le développement de nouveaux modes de propulsion, en particulier électriques. À ce stade, nous pensons que cette technologie n'est pas suffisamment mature et éprouvée pour être utilisée de manière significative dans la formation aéronautique, principalement à cause d'une autonomie insuffisante (45 à 60 minutes), qui laisse trop peu d'options de déroutement en cas d'imprévu. Il ne fait pas de doute que la technologie évolue rapidement ; nous ne manquerons pas alors de réévaluer notre approche.
Pour mettre en perspective la quantité de CO2 émise par notre activité (sans chercher à la minimiser), il faut savoir qu'une formation pratique de pilote privé sur avion biplace (minimum 45 heures de vol) génère une quantité de CO2 équivalente à celle d'un seul passager effectuant un vol long-courrier aller-retour entre Genève et Tokyo en classe économique (soit 3.2 tonnes ; source : calculateur de CO2 de la fondation MyClimate).